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    "Stupides terriennes" qui attendaient justement de réaliser leur tout premier entraînement...

    Elles s'étaient levés très tôt en direction de l'un des nombreux camps que la garde royale possédait. Ici, on entraînait surtout des jeunes recrues, c'était donc l'endroit idéal. 

     

     

    - On est vraiment obligés de faire ça? grommela Ness, énervée comme à son habitude. Il est six heures du matin... On a des pouvoirs magiques maintenant donc autant s'en servir, ce sera plus utile.

     

     

    Mais madame Drizéa n'était pas de cet avis. Elle avait été la tutrice de la princesse durant de nombreuses années et était maintenant chargée de protéger et d'aider les filles dans leur nouveau rôle de Gardienne. Seulement elle était assez austère et les filles la craignaient. 

    - Mademoiselle Vanessa ce n'est pas digne d'une gardienne de refuser la tâche que l'on vous impose. De plus une gardienne n'est rien sans des techniques de combat, on ne fait pas tout grâce à la magie et je pense que vous apprendrez ça très vite. L'adjudant chef Aliénor va diriger votre entraînement durant toute la formation. Je vais vous laisser en sa compagnie, tâchez de ne pas discuter les ordres. 

     

     

    Au même moment la jeune femme en question descendit l'ascenseur et arriva sur le camp, prête à effectuer sa corvée. 

     

     

    A peine arriva t-elle que son agacement explosa à la vue de ces adolescentes qui, elle le sentait, lui faisaient perdre son temps. 

    - Bien, en place, chacune devant un sac de frappe. On va évaluer votre force, votre agilité et votre souplesse aujourd'hui, ce sera déjà un bon début. Je préviens direct, je ne suis ni votre amie, ni votre alliée et que vous soyez des gardiennes je m'en contrefous, je n'accorde aucun traitement de faveur. Bougez vous ! 

     

     

    Les filles marchèrent en direction des sacs, pas sereines du tout, mais celle qui trainait le plus des pieds était Ness. Elle détestait déjà cette idiote de chef qui leur donnait des ordres à tout va et qui leur parlait comme à des chiens.